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Sciences infirmières
Marie des Anges Loyer
Marie des Anges Loyer a travaillé en étroite collaboration avec son conseiller financier et le Bureau du développement pour trouver une façon d’atteindre ses ambitieux objectifs philanthropiques sans hypothéquer son mode de vie. Aujourd’hui, elle peut s’enorgueillir d’avoir bâti tout un héritage philanthropique à l’Université d’Ottawa afin d’aider les autres grâce au savoir.

Établie en 2006, la Chaire de recherche Marie des Anges Loyer-DaSilva en soins infirmiers de santé publique à l’Université d’Ottawa est la première au Canada dans ce domaine. Pour Marie des Anges Loyer (B.Sc.Inf. 1960, M.Éd. 1968, Ph.D. 1982), la donatrice qui l’a créée, cette chaire représente à la fois un rêve... et une nécessité.

« Pour que les pratiques en soins infirmiers soient bien fondées, il est important qu’on puisse les baser sur la recherche », explique Mme Loyer, ancienne professeure, doyenne et directrice de l’École des sciences infirmières de l’Université d’Ottawa.

Toute sa vie, Mme Loyer a travaillé pour le bien public et l’avancement des connaissances. Ayant commencé sa carrière comme infirmière dans les années 1950, elle a été marquée par son travail auprès des populations défavorisées. Pour cette universitaire bardée de diplômes – du certificat au postdoctorat –, le savoir a toujours été la voie par excellence pour aider la société.

N’empêche, créer une chaire n’était pas une mince affaire pour une femme qui, comme elle le dit si bien, n’est pas née « avec une cuillère d’argent dans la bouche ».

En travaillant avec un conseiller financier de confiance — Charlie Brophy — et le Bureau du développement, la Dre Loyer a trouvé le moyen d’atteindre son objectif, en bonne partie grâce à des dons d’assurance-vie irrévocables que l’Université encaissera à son décès : une façon de donner beaucoup, mais sans hypothéquer son mode de vie.

« On ne donne pas pour se débarrasser de quelque chose. On donne pour atteindre un but qui nous tient à coeur. » — Marie des Anges Loyer

La chaire est l’aboutissement de tout un héritage philanthropique que Mme Loyer a patiemment bâti à l’Université d’Ottawa et qui comprend aussi des bourses d’études supérieures. « On ne donne pas pour se débarrasser de quelque chose, dit-elle. On donne pour atteindre un but qui nous tient à coeur. »

« L’Université a été un tremplin pour moi », dit-elle pour expliquer tant de générosité. Aujourd’hui, elle continue d’incarner sa devise : ensemencer pour aider les autres. Et la récolte s’annonce exceptionnelle.