Encourager la relève francophone en travail social

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Gérald et Solange posent pour une photo
Gérald et Solange McNeely ont à coeur d’aider à préserver l’identité francophone en Ontario et d’appuyer la relève en travail social. Leur don testamentaire à l’Université d’Ottawa leur permettra d’atteindre ces deux objectifs et de continuer à aider leur prochain comme ils l’ont fait tout au long de leur carrière et de leur vie.

Émouvants et exemplaires. Ce sont les mots qui viennent en tête en écoutant l’histoire de Solange et Gérald McNeely, un couple qui a fait carrière pendant plus de quarante ans dans le domaine du travail social à Toronto.

Émouvants, car la tendresse qu’ils se portent l’un à l’autre, ainsi qu’au genre humain, crève les yeux. Exemplaires parce qu’ils ont su, dans une province à majorité anglophone, garder intacte leur identité francophone et consacrer une part de leurs économies à assurer la pérennité de celle-ci. En effet, en 2006, le couple a créé la Bourse Solange-et-Gérald-McNeely de service social, visant à promouvoir la relève francophone en travail social. À cette bourse vient de s’ajouter un don testamentaire, qui permettra d’assurer l’avenir de la bourse et d’appuyer davantage d’étudiants.

« Nous avons tous deux reçu des bourses qui nous ont permis de terminer nos études en travail social sans dettes », raconte Gérald McNeely, qui a grandi à Ottawa. « Notre génération, née juste avant le baby-boom, a eu la chance d’être très sollicitée par les employeurs. Nous avons été privilégiés, alors aujourd’hui, nous nous sentons responsables de donner à notre tour. »

« Assister au succès des gens, à leur épanouissement, c’est gratifiant et valorisant. Beaucoup plus que de voir ses actifs augmenter! » — Gérald McNeely

Solange McNeely, fière Franco-Ontarienne, acquiesce : « Partager, c’est très important, mais nous avons aussi à coeur la formation de professionnels francophones qui comprennent le bénéfice de parler dans sa langue maternelle. » En counseling, Mme McNeely a constaté que l’utilisation de la langue seconde pouvait introduire une distance entre soi et le traumatisme vécu, d’où la nécessité d’avoir des travailleurs sociaux francophones sur le terrain.

Les McNeely ont fait leurs études de baccalauréat dans des écoles affiliées à l’Université d’Ottawa, et trois de leurs quatre fils ont choisi ce même établissement pour pouvoir étudier en français.

Déjà, 22 étudiantes et étudiants ont bénéficié de la bourse McNeely. « Assister au succès des gens, à leur épanouissement, c’est gratifiant et valorisant, se réjouit M. McNeely, beaucoup plus que de voir ses actifs augmenter! »