La santé mentale et le mieux-être au centre de la culture de l’Université d’Ottawa

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Fonds pour la santé mentale et le mieux-être
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trois étudiants en animalothérapie s'occupant de chiens
Les chiffres ne mentent pas : les problèmes de santé mentale affligent une grande partie de la jeunesse canadienne. Et les étudiantes et étudiants universitaires sont particulièrement vulnérables, car ils sont à l’âge où les premiers diagnostics sont susceptibles d’être posés. Voilà pourquoi les établissements postsecondaires doivent impérativement offrir un milieu qui les protège.

En 2020, l’Université d’Ottawa a pris des mesures pour soutenir sa communauté. Dans cet esprit, elle a créé le Comité consultatif du recteur sur la santé mentale et le mieux-être qui, à la fin de l’année, a déposé ses 12 recommandations visant l’adoption d’un cadre de changement sur le campus pour soutenir celles et ceux vivant de la solitude, du rejet ou d’autres problématiques touchant de nos jours les jeunes.

Une de ces recommandations était de nommer un conseiller ou une conseillère universitaire en santé mentale et mieux-être. Elizabeth Kristjansson est entrée en poste en juillet 2020 et travaille depuis avec des partenaires sur le campus afin de mettre en œuvre les 12 recommandations et de combler les écarts.

Les progrès réalisés

En avril 2021, l’Association des diplômés de l’Université d’Ottawa a été la première à offrir son soutien financier et communautaire en vue de la réalisation de ce plan global. Par sa promesse de financement de 500 000 $ sur dix ans, elle a permis d’élargir le cercle de soins de l’Université d’Ottawa en rendant accessibles aux étudiantes et étudiants les services de counselling en après-midi et en soirée.

Le Centre de bien-être virtuel, un portail centralisé offrant une interface de discussion entre pairs, constitue une plateforme de communication essentielle et un autre pilier de la stratégie. Sur le campus ou à distance, toute la communauté y trouve des conseils et de l’information. 

L’idée est d’établir un véritable esprit de communauté, d’instaurer une culture d’ouverture et d’accueil reposant sur le partage du savoir et la bienveillance. Par exemple, une stratégie de prévention du suicide efficace donnera aux « sentinelles » (les pairs ainsi que les membres du corps professoral et de la communauté) les outils pour savoir comment agir en première ligne dans le domaine de la santé mentale.

« La formation est essentielle », souligne Elizabeth Kristjansson. « Des conseillères ou conseillers et membres du corps enseignant qui cernent bien les troubles en cause peuvent aider énormément. La culture de l’Université d’Ottawa doit évoluer pour que tout le monde comprenne mieux la maladie mentale. Nous devons toutes et tous nous soutenir mutuellement. »

L’Université a élaboré un modèle de gestion de cas visant la clientèle étudiante la plus à risque. Les gestionnaires de cas aident les étudiantes et étudiants à surmonter les obstacles pouvant nuire à leur épanouissement dans les études, à distance comme sur le campus. Plus de 200 étudiantes et étudiants ont déjà été adressés à nos six gestionnaires de cas au cours de l’été et de l’automne. Ce modèle a en outre amélioré les communications et les mécanismes d’aiguillage entre les facultés et les Services étudiants.

Un appui grandissant pour une plateforme de mieux-être durable

Nous arrivons donc maintenant à faire connaître nos initiatives et à obtenir les appuis nécessaires à leur durabilité. Le gouvernement de l’Ontario nous a accordé une subvention de 557 200 $ dans le cadre du programme provincial Vers le mieux-être, afin de financer un centre de soutien mutuel en personne et à distance, le modèle de gestion de cas pour les jeunes à risque, une campagne d’information sur la santé mentale ciblant nos communautés vulnérables, ainsi qu’un programme de soutien par les pairs en toxicomanie, piloté par notre partenaire local, l’Association communautaire d’entraide par les pairs contre les addictions.

Bell Canada a fourni 25 000 $ pour des consultations communautaires approfondies, notamment dans des groupes de discussion. Ce financement aide l’Université d’Ottawa dans son important travail de mise en œuvre de la Norme nationale du Canada sur la santé mentale et le bien-être des étudiants du postsecondaire et de mobilisation de sa communauté diversifiée afin de mener des initiatives encore plus inclusives en matière de santé mentale.


À l’Université d’Ottawa, nous sommes animés par l’envie de défier le statu quo, de faire avancer les choses et d’incarner le changement.

Favoriser une culture de bienveillance fait partie de nos grandes priorités. Investir dans des initiatives qui aident à réduire la stigmatisation liée à la maladie mentale et améliorent la santé mentale et le bien-être général est un des moyens d’atteindre nos objectifs.

Découvrez notre façon de répondre avec intégrité et créativité aux impératifs de notre monde en constante évolution, et ce que vous pouvez faire pour prendre part au changement.

Fonds Pour La Santé Mentale Et Le Mieux-Être