De la France à uOttawa

Découvrez comment Mélanie, une étudiante internationale, a tiré profit des placements de bénévolat.

Tout a commencé quand Mélanie, une Française, a été acceptée à l’Université d’Ottawa. Comme il avait toujours été important pour elle d’être prête à tout, elle a entrepris de s’informer davantage sur l’Université. 

Au cours de ses recherches, Mélanie est tombée sur le Navigateur de l’engagement communautaire et s’est dit qu’il s’agirait là d’un excellent moyen de gagner l’expérience professionnelle dont elle avait besoin et qu’elle serait incapable d’obtenir dans une université française. La vie étudiante en France est très différente : il est inhabituel de faire du bénévolat ou des stages ou encore de travailler à temps partiel pendant ses études secondaires et postsecondaires. 

Mélanie assis sur un rebord

Mélanie en est maintenant à sa troisième année en sciences de la santé et espère poursuivre en médecine une fois son diplôme en poche. La possibilité de faire du bénévolat lui apparaissait comme un moyen de s’acclimater à la culture canadienne et de perfectionner des compétences dont elle aurait besoin en tant que médecin de famille. 

Grâce à son bénévolat comme assistante d’enseignement et de recherche, Mélanie a réussi à améliorer ses compétences en leadership, en plus d’apprendre à établir des limites et à respecter des échéances non liées aux études. 

Elle a toutefois gagné bien plus que des compétences pratiques grâce au bénévolat : son poste d’assistante d’enseignement et son placement auprès d’une banque alimentaire locale l’ont aidée à nouer des liens durables avec d’autres personnes. Son expérience à la Coopérative Ami Jeunesse, une banque alimentaire, l’a particulièrement marquée. Mélanie aimait tellement le travail qu’elle y faisait et les gens qu’elle aidait qu’elle s’y rendait régulièrement pour faire du bénévolat, en plus de sa journée de placement officiel. Elle a développé des liens solides avec la gestionnaire de la banque alimentaire, qui lui a souvent répété qu’elle serait toujours là pour elle en cas de besoin. 
 
Le bénévolat l’a également aidée à trouver ce qu’elle voulait faire dans la vie, puisqu’il lui a permis de s’investir dans les choses qui l’intéressaient, à savoir les sciences de la santé et les gens. Il lui a également ouvert les yeux sur sa position privilégiée, ce qui l’a incitée à redonner au suivant avant et pendant la pandémie de COVID-19. Grâce au bénévolat, elle s’est rendu compte de tout ce qu’elle gagnait en aidant les autres. 

Si vous avez des questions au sujet de ce témoignage ou sur les façons dont vous pouvez vous impliquer, envoyez-nous un courriel à [email protected].