Jamal in front of plant wall

Récipiendaire de la Fondation Pathy : Jamal

Découvrez comment Jamal développera un réseau formel d’activistes noirs et autochtones grâce à la bourse de la Fondation Pathy.

La Bourse de la Fondation Pathy offre des possibilités d’apprentissage expérientiel aux finissantes et finissants qui souhaitent apporter des idées neuves et collaborer étroitement avec le milieu communautaire pour opérer un changement social positif et durable au Canada et à l’étranger.

Cette année, la Fondation Pathy a sélectionné le projet d’un étudiant de l’Université d’Ottawa, Jamal Koulmiye-Boyce, qui pourra grâce à cette bourse contribuer à améliorer la situation des communautés qui lui tiennent à cœur.

Jamal in front of plant wall

Jamal Koulmiye-Boyce, étudiant de cinquième année avec majeure en études des conflits et droits humains, s’est toujours passionné pour l’organisation communautaire.

Au cours de ses études, il a pu constater les nombreux avantages du réseautage en participant à divers projets de bénévolat, sur le campus comme à l’extérieur.

Selon lui, en l’absence de soutien et d’un réseau social, le racisme et la discrimination peuvent générer des sentiments d’impuissance et de solitude.

« Mais plus on s’entoure et on apprend à connaître les gens, plus leur travail nous inspire et nous donne confiance en nos moyens. »

C’est pourquoi il a décidé de mettre sur pied un réseau d'activistes des communautés noires et autochtones pour lutter contre le racisme et les méfaits du colonialisme en Ontario. 

Son projet vise un double objectif : 1) rassembler les gens qui œuvrent pour la décolonisation et contre le racisme à l’endroit des personnes noires; 2) favoriser l’implication citoyenne dans les collectivités.

« J’aurais aimé qu’un réseau de ce genre existe quand j’étais jeune, ou même aujourd’hui. J’ai donc décidé de prendre les choses en main et d’en créer un moi-même. » 

Le principe de base de cette initiative est de soutenir la lutte contre le racisme en mettant en place des structures propices à la solidarité, à la collaboration et à l’esprit de communauté entre les militantes et les militants noirs et autochtones. 

« J’ai la conviction que l’union fait la force. Que c’est en se parlant et en n’excluant personne qu’on évite la division et les dissensions. »

Nous souhaitons à Jamal bonne chance pour son nouveau projet, et nous suivrons avec intérêt cette belle aventure dont le résultat sera certainement épatant!

Si vous avez des questions au sujet de ce témoignage ou sur les façons dont vous pouvez vous impliquer, envoyez-nous un courriel à [email protected].