Suzie Dunn
Suzie Dunn
Professeure à temps partiel


Salle 
100 Thomas-More (Brooks), Suite 306B


Biographie

Suzie Dunn est étudiante au doctorat et professeure à temps partiel à la Faculté de droit de l'Université d'Ottawa. Ses recherches portent sur les intersections entre le genre, l'égalité, la technologie et le droit, et plus particulièrement sur la distribution non consensuelle d'images intimes, les " deepfakes " et l'usurpation d'identité dans les espaces numériques. Elle a obtenu la bourse Joseph-Armand Bombardier pour ses recherches doctorales. En 2017, elle a terminé son Master en droit, au cours duquel elle a mené une analyse multi-juridictionnelle des lois relatives à la distribution non consensuelle d'images intimes et a reçu la bourse de la Fondation Shirley Greenberg pour des études juridiques féministes.

En 2018, elle a conseillé le Laboratoire d'inclusion numérique d'Affaires mondiales Canada pour la rédaction de deux engagements internationaux visant à mettre fin à la violence sexiste dans les contextes numériques, notamment "Charlevoix Commitment to End Sexual and Gender-Based Violence, Abuse and Harassment in Digital Contexts" du G7 et la résolution du Comité des droits de l'homme de l'ONU intitulée "Accelerating Efforts to Eliminate Violence against Women and Girls: Preventing and Responding to Violence against Women and Girls in Digital Contexts ", toutes deux adoptées cette année-là.

Suzie Dunn faisait partie de l'équipe juridique qui a soutenu l'intervention de la CIPPIC dans l'affaire R v Jarvis. Cette affaire concernait un professeur de lycée qui avait utilisé un stylo-caméra secret pour prendre des images de ses étudiantes à des fins sexuelles. Dans sa décision de 2019, la Cour suprême du Canada a clarifié le terme " attente raisonnable en matière de vie privée " dans la disposition sur le voyeurisme criminel. La CSC a estimé que les filles dans cette affaire avaient effectivement une attente raisonnable en matière de vie privée dans ces circonstances et a établi une analyse contextuelle pour les cas futurs. Il s'agit d'un cas clé dans la jurisprudence relative à la vie privée et à l'abus d'images.

En dehors du milieu universitaire, Suzie Dunn a travaillé avec plusieurs organisations nationales à but non lucratif qui s'occupent de l'égalité des sexes. Entre 2017 et 2019, elle a agi en tant que coprésidente de l'Alliance canadienne féministe pour l'Action internationale, qui défend les droits des femmes au Canada en utilisant les traités internationaux sur les droits de la personne. Elle siège actuellement au comité consultatif du Fonds d'action et d'éducation juridiques pour les femmes qui traite des questions liées à la violence facilitée par la technologie.

Elle a été admise au barreau de l'Ontario en 2016.

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