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Incursion dans l'univers des droits des enfants à l'ère numérique

L’environnement numérique offre des opportunités aux enfants pour réaliser leurs droits, mais comporte aussi des risques d’atteintes à ces mêmes droits. Le 2 mars 2021, le Comité des droits de l’enfant des Nations Unies a publié une Observation générale entièrement consacrée aux droits de l’enfant en relation avec l’environnement numérique. Parmi les opportunités offertes par les outils technologiques, nous pouvons penser aux différentes plateformes qui permettent aux enfants de rester en contact avec leurs amis et d'entretenir des intérêts communs avec des pairs. De plus, plusieurs contenus éducatifs disponibles sur Internet peuvent certainement contribuer à enrichir les connaissances des enfants et leur ouverture sur le monde. D'un autre côté, certains risques importants sont provoqués par une mauvaise utilisation de ces outils technologiques par les mineurs, dont plusieurs phénomènes préoccupants tels que l’accès illimité à de la pornographie en ligne et à du contenu sexuellement explicite ainsi que le risque d’impacts importants sur la santé physique et psychologique engendrés par une utilisation excessive ou inadéquate.

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Date et heure
25 janv. 2022
Toute la journée
Formule et lieu
EN LIGNE | Webinaire ZOOM
Language
Événement en français
Auditoire
Organisé par

Intervenantes :

  • Sénatrice Julie MIVILLE-DECHÊNE

Depuis sa nomination au Sénat en 2018, la sénatrice Miville-Dechêne a présenté deux projets de loi d’initiative sénatoriale : le projet de loi S-210 qui rendrait obligatoire la mise en place de mécanisme de vérification d’âge pour protéger les mineurs de l’exposition à la pornographie en ligne, et le projet de loi S-211 sur l’esclavage moderne, un projet de loi qui exigerait plus de transparence des entreprises sur le recours au travail forcé et au travail des enfants dans leur chaîne d’approvisionnement. Avant d'être nommée au Sénat, Julie Miville-Dechêne a eu une longue carrière dans le secteur du service public où elle s’est démarquée par son talent de communicatrice. Elle a été journaliste et correspondante à Radio-Canada au pays et aux États-Unis avant d’en devenir son ombudsman en 2007. Elle a présidé le Conseil du statut de la femme de 2011 à 2016, avant de faire un court passage en diplomatie pour le gouvernement du Québec.

  • Caroline FITZPATRICK | Professeure en psychopédagogie, Université de Sherbrooke

Caroline Fitzpatrick est professeure associée en développement de l’enfant à l’Université de Sherbrooke et chercheuse invitée en éducation à l’enfance à l’Université de Johannesburg. Elle s’intéresse aux conséquences de l’utilisation des médias digitaux chez les enfants depuis 2010. Jusqu’à présent ses recherches ont été publiées dans des revues savantes telles que (IntelligenceJAMA Pediatrics, et l’International Journal of Nutrition and Physical Activity) suggèrent qu’un usage excessif des écrans peut avoir des conséquences néfastes sur le développement physique, cognitif et affectif des enfants. Ces travaux ont attiré l’attention de plusieurs sources médiatique dont Radio-Canada, Québec Science, Wall Street Journal, et la BBC. Ses travaux ont été cités par la Société canadienne de Pédiatrie et ont pour objectif de guider les politiques sociales visant l’amélioration de la santé des enfants.

  • Marie-Pier JOLICOEUR | Étudiante au doctorat en droit, Université Laval et membre du LRIDE

Marie-Pier Jolicoeur est candidate au doctorat en droit à l’Université Laval sous la direction du professeur Pierre-Luc Déziel et de la professeure Mona Paré de l’Université d’Ottawa. Son projet de thèse porte sur la question des solutions juridiques à mettre en œuvre pour encadrer l’utilisation des technologies numériques en vue de protéger la santé et le développement des jeunes enfants. Elle est chercheure-étudiante affiliée au Centre de recherche en droit public de l’Université de Montréal (CRDP) et membre du Laboratoire de recherche interdisciplinaire sur les droits de l'enfant (LRIDE) en plus d’être assistante de recherche et d’enseignement à la Faculté de droit de l’Université Laval. Elle occupe actuellement le poste de coordonnatrice de recherche pour l’Observatoire international sur les impacts sociétaux de l’IA et du numérique (OBVIA).