Des promotions bien méritées pour Audrey Ferron Parayre, Terry Skolnik et Mariève Lacroix

Faculté de droit - Section de droit civil
Professeures ou professeurs

Par Communications

Faculté de droit, Section de droit civil

Audrey Ferron Parayre, Terry Skolnik et Mariève Lacroix
Trois membres du corps enseignant de la Section de droit civil obtiennent une promotion ce printemps! Il s’agit d’Audrey Ferron-Parayre et de Terry Skolnik, qui deviennent professeure et professeur agrégés, tandis que leur collègue Mariève Lacroix accède au rang de professeure titulaire.

Audrey Ferron Parayre est membre du Centre de droit, politique et éthique de la santé de l'Université d'Ottawa. Ses intérêts de recherche et d'enseignement portent sur le droit des personnes, le droit de la santé, l'effectivité du droit et le transfert de connaissances. Son parcours interdisciplinaire l'a amenée à recourir à des méthodes de recherche empirique, tant qualitative que quantitative, dans ses différents projets de recherche.

Détentrice d'un baccalauréat en droit et ayant pratiqué durant près de deux ans en cabinet privé, la professeure Ferron Parayre a entrepris une maîtrise de recherche en santé publique au cours de laquelle elle a effectué la validation d'un outil psychométrique utilisé pour le dépistage du conflit décisionnel chez les patients. Sensibilisée aux enjeux de la participation active des patients aux décisions de santé durant sa maîtrise, ses études doctorales portaient sur l'effectivité du consentement aux soins à mettre en œuvre l'autonomie des patients. Elle a reçu une bourse d'études supérieures du Canada Frederick-Banting et Charles-Best des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC), et une bourse d'études Application des connaissances Canada (KT-Canada) pour ce projet. Elle a également effectué des séjours de recherche à l'Université Montpellier I et à l'Université Paris-Descartes (Paris V).

Ses recherches actuelles s'intéressent principalement au droit et à la santé reproductive des femmes, notamment les violences obstétricales et gynécologiques et comment le droit peut être mobilisé pour les prévenir. À partir du compte YouTube de la Section de droit civil, on peut d’ailleurs regarder une conférence qu’elle a récemment donnée en compagnie du Dr Marie-Josée Bédard, obstétricienne, dans le cadre du Cycle annuel de conférences sur la recherche en droit de la Section de droit civil, et qui portait sur l’interdisciplinarité droit-médecine-sciences sociales pour répondre aux besoins des patientes et patients.

Le professeur Terry Skolnik est co-directeur du Centre de droit public de l'Université d’Ottawa. Ses recherches portent principalement sur le droit criminel et la procédure criminelle, la philosophie du droit, le droit constitutionnel, le droit et la pauvreté, et l'intersection entre ces champs de recherche. Il co-dirige le comité sur la santé mentale et le bien-être de la Faculté de droit civil, et est membre du comité consultatif sur la santé mentale et le bien-être de l'Université d'Ottawa. Il était chercheur invité à l'Université de Tel-Aviv (2022) et un chercheur affilié au Center of Human Rights and Global Justice à l'Université de New York (NYU) (2018-2019).

Il était le récipiendaire de la Pomme d'or en 2020-2021, un prix pour l'excellence en enseignement remis par les étudiantes et étudiants de la Section de droit civil.

Avant de se joindre à la section, il a occupé les fonctions d'auxiliaire juridique auprès de l'honorable juge Russell Brown et a travaillé en tant que policier patrouilleur au sein du Service de Police de la Ville de Montréal (SPVM).

Détenteur des bourses de doctorat CRSH Joseph-Armand Bombardier et FRQSC, il a complété un doctorat en droit à l'Université de Toronto. Il est diplômé de l'Université de Cambridge (L.L.M.) où il a étudié en tant que boursier Commonwealth Trust, et de l'Université d'Ottawa (L.L.L., summa cum laude).

Vice-doyenne aux études au premier cycle de 2016 à 2019, Mariève Lacroix esttitulaire de la la Chaire-miroir Ottawa-Lyon sur Les avatars de la personne et les enjeux contemporains du droit privé de la responsabilité et co-directrice du Centre sur les cultures juridiques et le droit civil depuis 2021.

Elle a obtenu son doctorat de l’Université Laval en 2011. Sa thèse, L’illicéité : essai théorique et comparatif en responsabilité civile extracontractuelle pour le fait personnel, lui a valu de remporter le prestigieux Prix Minerve, qui récompense la meilleure thèse de doctorat en droit soutenue chaque année au Québec.

Depuis son embauche en 2011, elle a enseigné les cours Introduction au droit, Obligations III, Droit de la responsabilité des professionnel.le.s et Séminaire de plaidoirie, ainsi que Problèmes choisis de droit de la personne I : Droits de la personnalité, à la Faculté de études supérieures de droit. Elle a également supervisé des équipes d’étudiant.e.s qui ont participé au Concours de plaidoirie Pierre-Basile-Mignault.

Membre du Barreau du Québec et de la Fondation du Barreau du Québec, elle a été clerc à la Cour d’appel du Québec et, depuis 2014, elle est Secrétaire générale de l’Association Henri Capitant, section québécoise. Elle est également chercheure associée à l’Observatoire international sur les impacts sociétaux de l’IA et du numérique (OBVIA), chercheure associée à la Chaire de recherche Antoine-Turmel sur la protection juridique des aînés, Chercheure associée à Recherche en sciences thanatologiques [expérimentales et sociales] (REST[ES]) et Chercheure du Groupe de réflexion en droit privé (GRDP) à l’UQAM.

Ses travaux de recherche portent globalement sur les particules d’existence juridique. D’un questionnement articulé autour du statut juridique du cadavre humain mené depuis plusieurs années déjà, elle est venue à s’interroger sur le statut de l’animal et, à l’heure actuelle, sur le statut du robot. Loin d’être une considération purement ontologique, ce questionnement a pour corollaire la reconnaissance de droits et d’obligations, dont l’obligation de réparation chez ces entités sui generis qui conjuguent un certain « bien-être ». Comment de telles entités engagent-elles leur responsabilité en droit privé? C’est ainsi que la professeure Lacroix réconcilie ses réflexions qui se situent à l’intersection de trois domaines du droit, soit la responsabilité civile, les droits et libertés de la personne, et le droit privé comparé. De façon plus spécifique, ses recherches multidisciplinaires ont directement contribué à l’avancement des connaissances sur les fondements de la responsabilité civile, ainsi qu’à l’étude du concept de « mort » en droit qui bouleverse le champ d’étude des pôles de l’existence juridique, en sol canadien et à l’international.

Selon la doyenne de la Section de droit civil, Marie-Eve Sylvestre : « Ces promotions marquent de grands moments dans la carrière de nos collègues, mais elles sont aussi la source de célébrations pour toute notre communauté. Les membres de la Section de droit civil se joignent à moi pour vous offir nos félicitations bien méritées ! »