Pour le meilleur et pour le pire, l’IA est sur le point de transformer les sciences et le génie au Canada

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homme utilisant une tablette avec des images ai
L’intelligence artificielle (IA) est en voie de transformer la façon dont la recherche en sciences et en génie est menée et financée au Canada et présente des possibilités et des risques considérables, selon le nouveau rapport d’un comité d’experts du Conseil des académies canadiennes (CAC). L’IA a le potentiel de stimuler l’innovation et d’améliorer la connaissance scientifique au-delà des limites de l’aptitude humaine, mais elle peut aussi amplifier les inégalités et perpétuer les biais humains, voire en créer de nouveaux.

« En raison de la nature intersectorielle de l’IA, aucun champ ne sera laissé intact par cette technologie, déclare Teresa Scassa, J.S.D., présidente du comité d’experts et professeure titulaire a la Faculté de droit – Section common law a l’Université d’Ottawa. Pour maximiser ses bénéfices, il sera crucial de tenir compte de ses conséquences sociales et éthiques dès les premières étapes du développement jusqu’à la mise en application, et de favoriser une grande collaboration entre les chercheurs de l’ensemble des disciplines et des secteurs. »

Le Canada pourrait également perdre son avantage concurrentiel en IA s’il ne prend pas des mesures décisives pour aller au-delà de ses forces actuelles. Jusqu’ici, la croissance dans l’IA s’est fortement concentrée sur la recherche et les talents, mais il y a un besoin urgent de bien intégrer les connaissances et les compétences de plusieurs disciplines pour le développement et l’utilisation responsables de la technologie au sens large.

La professeure Teresa Scassa

« Il sera crucial de tenir compte de ses conséquences sociales et éthiques dès les premières étapes du développement jusqu’à la mise en application. »

Teresa Scassa

— J.S.D., présidente du comité d’experts & professeure titulaire, Faculté de droit – Section common

L’IA est déjà utilisée pour un éventail de tâches en sciences et en génie, comme l’analyse et l’interprétation des données. On prévoit que dans un proche avenir, elle permettra aussi d’élaborer des hypothèses et des expériences scientifiques et de créer des processus de conception en génie, avec une intervention humaine minimale. En raison de son rythme, le développement technologique se heurte à divers obstacles légaux et réglementaires, notamment en matière de gouvernance des données, de propriété intellectuelle et de gestion des niveaux acceptables de risque sociétal.

« L’IA peut conduire à d’importantes avancées en sciences et en génie, mais il faut reconnaître les écueils possibles », prévient Eric M. Meslin, Ph. D, MSRC, MACSS, président-directeur général du CAC. « Pour réaliser les promesses et les bénéfices potentiels de l’IA, il faudra surmonter les éventuels biais, que ce soit de la part des gens qui la développent, des établissements et des gouvernements qui élaborent les politiques pour la régir ou des organisations qui l’utilisent. »

Le Conseil national de recherches Canada a demandé au CAC d’examiner les défis légaux, réglementaires, éthiques, sociaux et politiques du déploiement des technologies d’IA pour permettre la conception de la recherche et la découverte en sciences et en génie.

Entre progrès et défis cerne les acteurs dont les décisions détermineront comment ces défis seront surmontés et comment les divers champs et secteurs pourraient intégrer l’IA dans leurs pratiques. 

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