Le virus du papillome humain (VPH) est l’une des infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) les plus fréquentes au Canada.

Protégez-vous!

Au pays, près de 75 % des personnes actives sexuellement contracteront le virus au moins une fois dans leur vie. Les jeunes de 15 à 24  ans sont les plus à risque. Le VPH peut entraîner des verrues génitales ainsi que plusieurs types de cancers chez les personnes de sexe féminin et masculin. Toutefois, il est possible de prévenir le VPH par la vaccination.

Deux étudiants avec des bandages de trois couleurs sur les bras.

uOttawa tient trois cliniques de vaccination contre le VPH.

La vaccination est la meilleure façon de vous protéger contre l’infection par le virus du papillome humain (VPH). Le vaccin contre le VPH offre une protection contre les neuf souches de VPH qui causent environ 90 % des cas de cancers du col de l’utérus et les deux souches qui causent plus de 90 % des cas de condylomes. Si vous n’avez pas encore reçu de vaccin contre le VPH, venez nous voir afin de vous protéger et de protéger les autres.
Veuillez voir les instructions ci-dessous pour savoir comment prendre votre rendez-vous en ligne.

Prenez votre rendez-vous!

De nombreuses personnes sont atteintes du VPH sans le savoir puisqu’il se présente souvent de manière asymptomatique. Vous pourriez donc porter le virus et le transmettre à d’autres à votre insu. 

Les condylomes, ou verrues génitales, sont souvent le seul signe d’une infection au VPH. Ils peuvent apparaître plusieurs jours, semaines, mois ou années après le contact avec le virus et prennent la forme de petites bosses rouges ou blanches à l’intérieur ou à l’extérieur des organes génitaux. Normalement indolores, elles peuvent tout de même causer des sensations de brûlure ou de démangeaison.  Si vous avez des symptômes atypiques dans la région génitale, comme des démangeaisons, un inconfort lors de la pénétration, des saignements lors de la pénétration ou du rasage et des lésions en forme de chou-fleur, consultez votre médecin.  

Types de cancers liés au VPH

Les cancers du col de l’utérus, de la vulve, du vagin, du pénis, de l’anus, et certains cancers de la tête et du cou (p. ex., le cancer de la gorge) peuvent être causés par le VPH. Si vous avez des symptômes atypiques dans ces zones, comme des saignements, des démangeaisons, des bosses, des ulcères ou de la douleur, consultez votre médecin. Les signes et symptômes des cancers associés au VPH peuvent aussi être causés par d’autres problèmes de santé. N’hésitez pas à en parler à votre médecin.  

Contrairement à d’autres ITSS, le VPH est un virus. Les virus ne peuvent être traités au moyen d’antibiotiques. 

Une fois qu’une personne est infectée par le VPH, le système immunitaire pourra, dans la plupart des cas, se débarrasser du virus en un ou deux ans. Toutefois, la personne pourrait être réinfectée par le VPH. Elle n’est pas immunisée. 

Ruban de cancer

Un professionnel ou une professionnelle de la santé pourrait retirer les condylomes à l’aide de traitements chimiques, de chirurgie laser ou d’azote liquide, ou encore par l’utilisation d’une crème qui, par la stimulation du système immunitaire, augmente la résistance au virus. À l’heure actuelle, les scientifiques ne savent pas combien de temps le VPH reste présent dans la peau.  

Si vous présentez des signes et symptômes de cancers, une professionnelle ou un professionnel de la santé pourrait devoir procéder à un examen, à une prise d’imagerie ou à des biopsies. Si un cancer est diagnostiqué, les traitements varieront et pourraient inclure la chirurgie laser, la microchirurgie, la radiothérapie ou la chimiothérapie.  

La vaccination offre la meilleure protection contre le VPH.

Au Canada, la vaccination contre le VPH est autorisée pour les personnes de sexe féminin de 9  à 45 ans et les personnes de sexe masculin de 9  à 26 ans. Vous pouvez recevoir le vaccin même si vous avez déjà contracté le VPH.  Le vaccin contre le VPH offre une protection contre les neuf souches de VPH qui causent environ 90 % des cas de cancers du col de l’utérus et les deux souches qui causent plus de 90 % des cas de condylomes.

Le VPH est très contagieux. Une personne peut contracter le VPH par contact cutané, la pénétration n’est pas nécessaire. Le mode de transmission le plus fréquent est le contact cutané avec le pénis, le scrotum, le vagin, la vulve ou l’anus d’une personne infectée. Embrasser ou toucher les parties génitales d’un ou d’une partenaire avec la bouche peut aussi transmettre le VPH. 

Il est important de se protéger et de protéger nos partenaires par tous les moyens. Que vous ayez une vie sexuelle active, que vous ayez déjà eu une infection au VPH ou que vous ne connaissiez pas le VPH auparavant, vous pouvez vous protéger. 

  • Limiter le nombre de partenaires sexuels. Le risque de contracter le VPH augmente avec le nombre de partenaires sexuels.  
  • Utiliser un condom. Les condoms et autres protections physiques, comme la digue dentaire, aident à réduire le risque d’infection s’ils sont mis avant un contact cutané.  
  • Fumer moins ou cesser de fumer. Fumer affaiblit le système immunitaire. C’est aussi un facteur de risque de nombreux cancers et des condylomes.  
  • Se soumettre à un test de dépistage du cancer du col de l’utérus. La meilleure défense contre le cancer du col de l’utérus est de faire des tests Pap ou des tests de détection du VPH régulièrement. Ces derniers permettent de détecter toute cellule anormale potentiellement cancéreuse au col de l’utérus.  
  • Se soumettre à un examen de santé. Même si les tests Pap sont seulement offerts aux personnes de sexe féminin, les personnes de sexe masculin peuvent se faire examiner par leur médecin afin de détecter les condylomes causés par le VPH et tout signe de cancer.  

Couverture provinciale 

Le vaccin GARDASIL 9, qui protège contre le papillomavirus humain, est couvert par l'assurance provinciale en Ontario lorsque les élèves sont en 7e année. Si les élèves manquent la série de vaccins en 7e année, ils peuvent les recevoir jusqu'en 12e année. Après cette période, le vaccin GARDASIL 9 n'est couvert que pour certains groupes à haut risque :  

  • Les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH), qui sont âgés de 26 ans ou moins, et qui s'identifient comme homosexuels et/ou bisexuels. 
  • Certains individus qui s'identifient comme transgenres, et qui n'ont pas commencé leur série de vaccins contre le VPH avant le 5 septembre 2017. 

Note : Les personnes de ces groupes qui sont nées en 1993, 1994, 1995 ou 1996 resteront éligibles pour des doses financées publiquement jusqu'au 31 décembre 2023. 

Pour obtenir des informations sur le financement provincial, sélectionnez d’autres provinces ou territoires sur le site web de GARDASIL 9. Ceux qui répondent aux critères des groupes à haut risque mentionnés ci-dessus peuvent discuter de ces facteurs avec leur prestataire de soins de santé afin de vérifier leur éligibilité à la couverture. 

Frais

Lorsque la couverture provinciale n’est pas disponible, vous devez assumer le coût du vaccin, ainsi que son administration (c’est-à-dire, recevoir le vaccin par injection par un membre qualifié de personnel en santé). Le coût du vaccin GARDASIL 9 au Centre de santé et de mieux-être étudiant est de 191$. Il faut ajouter des frais de 10$ pour l'administration du vaccin, ce qui donne un total de 201$ par dose. Comme vous devez recevoir trois doses pour compléter la série des vaccins, le coût total s'élève à 603$.  

Couverture d'assurance complémentaire

De nombreux régimes d'assurance complémentaire couvrent 80 % des prescriptions et des vaccins. Après avoir reçu votre vaccin contre le Papillomavirus humain, vous devrez le payer et vous recevrez un reçu. Vous pouvez ensuite soumettre ce reçu à votre assureur complémentaire pour demander le remboursement du montant couvert.  

Pour plus d'informations, consultez la page consacrée à l'assurance maladie étudiante